Bonne nouvelle pour les réfugiés : vos cartes SIM bientôt enregistrées légalement

Le gouvernement  de kenya a appelé tous les réfugiés vivant sur son territoire à ne plus utiliser des cartes d’identité nationales empruntées pour enregistrer leurs cartes SIM, mais plutôt à recourir à leurs propres documents d’identité de réfugié.

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Dans un communiqué publié le jeudi 12 juin, le Département des services aux réfugiés (DRS) a annoncé que les réfugiés peuvent désormais légalement enregistrer leurs cartes SIM en utilisant leur carte d’identité de réfugié, ce qui leur donne accès à des services essentiels comme les transferts d’argent mobile. Le département exhorte tous ceux qui ont utilisé l’identité d’une autre personne pour procéder à cet enregistrement à régulariser leur situation sans délai.

Selon le DRS, l’utilisation d’une autre pièce d’identité constitue une infraction au Règlement 9 du nouveau cadre législatif des Kenya Information and Communications Regulations, 2025.

‘’Conformément à la promulgation des Kenya Information and Communications (Registration of Telecommunications Service Subscribers) Regulations, 2025, le Département des services aux réfugiés invite tous les réfugiés ayant utilisé des pièces d’identité kényanes empruntées à enregistrer leurs cartes SIM à cesser immédiatement cette pratique et à procéder à une régularisation ‘’, peut-on lire dans le communiqué.

Le DRS précise que l’enregistrement par procuration des cartes SIM constitue une violation directe du Règlement 9. Par conséquent, toutes les personnes concernées sont invitées à se mettre en conformité immédiatement.

Cette annonce intervient deux mois après l’approbation, le 11 mars, du Plan Shirika par le Cabinet. Cette stratégie vise à promouvoir une approche axée sur le développement durable des réfugiés, rompant avec les modèles traditionnels d’assistance humanitaire à court terme.

Grace à ce plan, le gouvernement ambitionne d’intégrer les réfugiés dans les communautés hôtes, en s’attaquant aux causes profondes des tensions et des manifestations au sein des camps.

Le Cabinet prévoit également la transformation progressive des camps de réfugiés en zones de vie viables, dotées d’infrastructures essentielles telles que des écoles, des centres de santé et des logements décents.

’’En matière de gestion des réfugiés, le Cabinet a approuvé le Plan Shirika, un cadre transformateur qui marque un tournant :  passer d’une assistance humanitaire à une approche orientée vers le développement ‘’indique le communiqué.

‘’ Ce plan vise à intégrer les réfugiés dans les communautés locales en transformant les camps en établissements durables, dotés d’infrastructures de base, de ressources et d’opportunités économiques ‘’, conclut-il.

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