Dans le cadre de l’offensive militaire en cours dans la province du Sud-Kivu, l’Alliance Fleuve Congo (AFC), qui regroupe les mouvements M23 et Twirwaneho, a annoncé la prise du village de Bwenda, situé dans le groupement de Karhongo, territoire de Walungu.
Remarque : les sites d'église, d'entreprise et de blog sont gratuits.
Selon des sources fiables sur le terrain, cette progression a été obtenue après de violents affrontements survenus tôt dans la matinée de ce mardi. Des tirs nourris, incluant des armes lourdes et légères, ont été entendus durant plusieurs heures, provoquant la fuite de nombreux habitants vers des zones supposées plus sûres, notamment autour de Nyangezi.
La localité de Bwenda, géographiquement stratégique, se trouve non loin de Nyangezi , zone déjà tombée sous le contrôle de l’AFC à la fin du mois de février 2025, peu après la prise spectaculaire de la ville de Bukavu par les forces de l’AFC/M23, le 16 février dernier.
Pour les forces de l’AFC, cette prise est bien plus qu’un simple exploit militaire: elle s’inscrit dans un projet politique plus large visant à restaurer la justice, la sécurité et la dignité du peuple congolais, particulièrement dans les régions de l’Est abandonnées depuis trop longtemps par l’État central.
Récemment, l’AFC a également pris possession de Kaziba, Luhwinja et d’autres localités stratégiques proches, incluant des zones montagneuses qui relient les territoires de Walungu, Uvira et Mwenga. Cette série de victoires confirme une progression continue sur plusieurs fronts.
Pour les observateurs politiques et sécuritaires, la conquête de Bwenda est un signal fort envoyé au régime de Kinshasa. UN régime accusé de réprimer ses citoyens de l’Est, de détourner les regards de leurs souffrances et de privilégier l’affrontement militaire à tout dialogue sincère.
L’AFC, fidèle à ses principes, continue d’appeler à l’ouverture de vraies négociations, inclusives, sérieuses et durables, entre toutes les parties concernées: groupes armés, représentants communautaires, société civile et partenaires internationaux. Mais face au refus persistant de Kinshasa, l’alternative militaire semble être, pour l’instant, la seule voie imposée.
La prise de Bwenda démontre que la population locale ne veut plus être sacrifiée sur l’autel de l’indifférence politique. Loin d’être un acte de déstabilisation, cette avancée vise à rétablir la voix des oubliés, ceux du Kivu, ceux dont les cris sont ignorés depuis des décennies.
L’AFC appelle la communauté internationale à écouter les vraies revendications du peuple congolais de l’Est, et non à se fier aux narratifs biaisés du gouvernement de Kinshasa. Il est temps que la voix de Walungu, Uvira, Mwenga, Rutshuru, Masisi et d’ailleurs soit entendue et respectée.